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Georges et Pia Bess

Ce premier voyage, au Ladakh, l'incite à se documenter sur l'histoire et la culture de la région et il se rend régulièrement à Dharamsala, où vit une grande communauté de Tibétains en exil. Ce thème se retrouve de façon récurrente dans ses œuvres, comme Le Lama blanc, avec Alejandro Jodorowsky au scénario, une série mêlant la magie, le mysticisme et l'aventure, qui s'impose d'emblée au grand public. Elle connaît six tomes entre 1988 et 1996, publiés aux Humanoïdes associés.

Les collaborations des deux auteurs porte également sur le conte Les Jumeaux magiques, la série Juan Solo, de 1995 à 1999, récompensée par l'Alphart du meilleur scénario à Angoulême en 1996, Anibal 5, une série de science-fiction.

Avec son ex-épouse Layla Bess, l'artiste lance en deux tomes la série Leela et Krishna en 2000.

Georges Bess est un dessinateur et auteur français de bandes dessinées né à Paris le 23 novembre 1947. Après un passage aux Beaux-Arts de Paris en 1968, interrompu en raison de mai 68 et après quelques mois à l'armée, il part vivre à Stockholm et s'installe en Suède de 1970 à 1987. C'est dans ce pays, avec le comics, que Georges Bess commence sa carrière de dessinateur en 1971, sous les pseudonymes de Tideli et Nisseman. Il participe à des séries scandinaves et collabore avec le journal Mad. Il reprend notamment le héros, créé par Lee Falk, du Fantôme du Bengale de King Features Syndicate.

Au début des années 1980, G. Bess effectue un voyage au Tibet, région qui l'impressionne durablement.

G. Bess entreprend, à partir de 2005 Péma Ling en tant qu'auteur complet.

Il publie plusieurs récits en solo : le premier en 1998, Escondida, suivi de Bobi en 2004, Chroniques aléatoires en 2005, Incredible India en 2013, finaliste du prix Bédéis causa, édition 2014 au festival de la bande dessinée francophone de Québec.

Il publie, de 2011 à 2012, le triptyque Le Vampire de Benarès, récit qui plonge un personnage occidental dans les rues cassées d’une ville ancestrale indienne .

G. Bess a participé à l'album collectif Ode à l'X, paru aux Humanoïdes associés en 1996. Il illustre également, dans le genre érotique en 1999, le second volume de la série Aphrodite d'après l'œuvre de Pierre Louÿs.

En 2019, G. Bess propose une adaptation du roman de Bram Stoker, Dracula. L'album fait partie de la sélection pour le prix Fnac/France Inter et en compétition pour le prix du meilleur album à Angoulême; il reçoit en 2020 le Prix spécial du Jury au Festival Imaginales.

Après une adaptation de Frankenstein paru en 2021 chez Glenat, G. Bess se lance, en 2023, dans un hommage au chef d’oeuvre de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris.

En termes d'influence, Georges Bess voue une grande admiration aux travaux de Jean Giraud.

Ses domaines de prédilection restent le comics américain, les séries d'aventure, le fantastique et le roman graphique.

Le Tibet et l'Inde représentent des sources d'inspiration récurrentes dans son œuvre.

© Festival BD Ô Fil de l'Eau

Pia Bess - Van Ling est artiste peintre et coloriste de bande dessinée.

Elle est la femme de l'auteur et dessinateur Georges Bess avec qui elle a collaboré sur plusieurs ouvrages, Frankenstein et plus récemment, Notre-Dame de Paris, d'après l'oeuvre de Victor Hugo.

"Quels que soient les outils que j'utilise, les pinceaux larges ou petits, les couteaux ou la spatule, c'est par le jeu des motifs, des accidents et des transparences que l'image nait, suspendue, entre rêve et réalité. Dans cet espace insaisissable, l'équilibre se fait, fragile, autour de deux pôles: l'abstraction et le réalisme. Comme les deux axes constitutifs de tout ce qui est : le visible et l'invisible, le conscient et l'inconscient... La série de portraits, puis celle des lieux de rencontres que sont les cafés ou les commerces parisiens sont nés du désir de sonder la vie, le monde, mon monde, parler des gens, de la rue, du quotidien… Devenir un témoin… Prendre ''le théâtre de la vie'' comme source d’inspiration, le tordre dans tous les sens et en faire sortir la substance de son temps. Il me semble que les portraits transcendent les personnes qu’ils représentent, pour évoquer pleinement une société à un moment donné. Quant aux villes que nous habitons, ce sont des carrefours d’histoires. Dans les villes, les récits s‘imbriquent, se croisent, se heurtent, convergent et se transforment. C'est passionnant ! Et, comme le papier absorbe l’encre, les artistes témoignent de la vie et de leurs temps... "

Son site : https://www.piabess-piavanling.com/

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